Analyse et conjoncture économique du Nord Pas-De-Calais
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Depuis plus de 150 ans, la population du Nord-Pas-de-Calais a progressé presque sans interruption.
Dans le Nord-Pas-de-Calais la population a atteint 4 025 605 habitants en 2010. Depuis150 ans, la population ne cesse de progresser et le niveau de 2010 constitue un nouveau record.
Depuis 10 ans, le nombre de résidents de la région croît de 0.1 % par an, soit un afflux d'habitants actuellement proche de 2600 personnes par an.
Depuis le milieu du XIXe siècle, la population de la région Nord-Pas-de-Calais a progressé de façon continue, sauf durant l'entre 2 guerres. Après la Seconde Guerre Mondiale, la progression est revenue mais le Baby Boom a tout juste pu compenser le flux migratoire négatif. On comptait 1.85 millions d'habitants en 1851 et 3.82 millions en 1968.
Depuis 10 ans, le nombre de résidents de la région croît de 0.1 % par an, soit un afflux d'habitants actuellement proche de 2600 personnes par an.
Depuis le milieu du XIXe siècle, la population de la région Nord-Pas-de-Calais a progressé de façon continue, sauf durant l'entre 2 guerres. Après la Seconde Guerre Mondiale, la progression est revenue mais le Baby Boom a tout juste pu compenser le flux migratoire négatif. On comptait 1.85 millions d'habitants en 1851 et 3.82 millions en 1968.
Equipe Nord Pas-de-Calais Economie le Lundi 21 Février 2011
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Le crédit bancaire en Nord-Pas-de-Calais se reprend mollement. Les signaux sont encore trop faibles pour pousser à l’optimisme.
Le crédit bancaire reste sur un trajectoire de hausse dans la région Nord-Pas-de-Calais en avril 2010. Le rebond est principalement porté par le crédit immobilier, dont la hausse sur un an revient à +5,9 % en avril 2010 (+5,7 % en mars). On a donc déjà refait une partie du chemin perdu en 2009 (point bas à 4% à l’automne dernier), reste à faire celui perdu en 2008. Pour mémoire, la variation était encore de +12,8 % en juin 2008. Cette reprise est à relier à la bonne performance des transactions immobilières.
Pour le crédit investissement, le résultat est plus décevant. l’encours ne progresse que de 2,8 % en avril 2010 (+2,9 % en mars), ce qui manque clairement de peps comparé aux évolutions de 2008. Les entreprises de la région Nord-Pas-de-Calais n’ont donc pas encore repris le chemin de l’investissement. Ceci indique une croissance économique molle à court terme. même si l’on est toujours en variation positive, avec +2,9 % sur un an.
Au final, le flux de crédit envoie un signal plutôt mitigé. Certes le crédit immobilier se reprend, mais on attend encore de voir un impact franc sur l’activité dans le bâtiment. L’impulsion économique reste donc toujours limitée. De surcroît, la quasi-atonie pour le financement des investissements n’est pas porteuse de beaucoup d’optimisme.
Au final, le flux de crédit envoie un signal plutôt mitigé. Certes le crédit immobilier se reprend, mais on attend encore de voir un impact franc sur l’activité dans le bâtiment. L’impulsion économique reste donc toujours limitée. De surcroît, la quasi-atonie pour le financement des investissements n’est pas porteuse de beaucoup d’optimisme.
Le nombre de chômeurs en région Nord-Pas-de-Calais reste en hausse sur un an en mai 2010 mais le mauvais temps est passé et l’éclaircie se fait plus franche.
Le nombre de chômeurs en Nord-Pas-de-Calais continue à croître en mai 2010, avec +7,7 % sur un an. On a compté en avril 304 010 chômeurs*. Toutefois, la hausse revient sur des niveaux plus modérés, après avoir frôlé +17 % en septembre dernier. Cette situation est similaire à celle que l’on observe au niveau national, où la hausse du nombre de chômeurs persiste mais est moins marquée qu’en 2009. Les évolutions restent cependant les pires que la région Nord-Pas-de-Calais ait connu depuis 20 ans.
On compte en mai 2010, 304 010 chômeurs de catégories A B et C et 215 850 chômeurs de catégorie A.
Comme le montre le graphique ci-dessous, il faut garder en tête que la situation reste très difficile pour les publics les plus fragiles sur le marché, notamment les chômeurs de longue durée, les jeunes et les plus de 50 ans. Mais, pour ces publics la situation se stabilise désormais, comme l’illustre le graphique ci-dessous pour les chômeurs de longue durée. Si l’évolution sur un an reste très importante, l’évolution, en gommant des effets saisonniers, indique une éclaircie. On a compté respectivement 121 440 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), 61 190 chômeurs de - de 25 ans et 47 200 chômeurs de plus de 50 ans.
On compte en mai 2010, 304 010 chômeurs de catégories A B et C et 215 850 chômeurs de catégorie A.
Comme le montre le graphique ci-dessous, il faut garder en tête que la situation reste très difficile pour les publics les plus fragiles sur le marché, notamment les chômeurs de longue durée, les jeunes et les plus de 50 ans. Mais, pour ces publics la situation se stabilise désormais, comme l’illustre le graphique ci-dessous pour les chômeurs de longue durée. Si l’évolution sur un an reste très importante, l’évolution, en gommant des effets saisonniers, indique une éclaircie. On a compté respectivement 121 440 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), 61 190 chômeurs de - de 25 ans et 47 200 chômeurs de plus de 50 ans.
Autre élément positif (et plus franchement), les offres d’emplois connaissent des rythmes de progression très importants, au niveau du total (+21 % sur un an, cumul 3 mois) et surtout pour les offres durables (+28 %).
Pour rappel, l’emploi en Nord-Pas-de-Calais s’est contracté début 2010, alors que le taux de chômage baissait légèrement.
Au final, il est difficile encore de tabler sur l’enclenchement d’une tendance à la baisse pour les taux de chômage notamment à cause des données relatives à l’emploi salarié. Mais, ce n’est pas impossible d’ici à la fin de l’année.
* Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personne astreinte à la recherche active d’emploi).
Pour rappel, l’emploi en Nord-Pas-de-Calais s’est contracté début 2010, alors que le taux de chômage baissait légèrement.
Au final, il est difficile encore de tabler sur l’enclenchement d’une tendance à la baisse pour les taux de chômage notamment à cause des données relatives à l’emploi salarié. Mais, ce n’est pas impossible d’ici à la fin de l’année.
* Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personne astreinte à la recherche active d’emploi).
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