En décembre 2010, les principales banques centrales mondiales (Fed, BCE, BoE, BoJ et BNS) sont restées l’arme au pied. En revanche, la banque centrale chinoise a procédé à une hausse surprise de son taux directeur. La PBC a monté de 0,25 % son taux de prêts à un an, de 5,56 % à 5,81 % le 26 décembre dernier, profitant des fêtes pour faire passer cette mesure « en douceur » sur les marchés (comme d’habitude !). La politique monétaire chinoise se resserre rapidement fin 2010.
Dans les pays développés, le quantitative easing de la Fed reste en place aux USA – sans surprise – ainsi qu’au Royaume-Uni et au Japon. La BoE, malgré une inflation au UK inquiétante reste soucieuse de maintenir une politique monétaire très accommodante, une démarche critiquable car elle commence à nuire à la stabilité des prix.
La [BCE a finalement repoussé toute mesures d’exit strategy]b en annonçant début décembre que les conditions d’accès à la liquidité pour les banques resteront inchangées au moins jusqu’en mars prochain. La crise de la dette en zone euro avec les fortes tensions sur les dettes publiques du Portugal et de l’Espagne ( spreads des PIGS toujours au plus haut) a remis à plus tard tout durcissement monétaire.
En Europe, on note une nouvelle hausse en Hongrie (+0,25 %) ainsi qu’en Suède (+0,25 %). En Islande, les taux sont désormais quasi-normalisés (-1 % à 4,5 %), après l’effondrement de la monnaie qui contraint la banque centrale islandaise à porter son taux directeur à 18 % fin 2008. Les considérations de taux de change et d’inflation sont au cœur de ses mouvements.
Les banques centrales des pays émergents n’ont pas bougé leurs taux. De même en Australie ou en Corée-du-Sud. Globalement, la direction restera à la hausse des taux dans ce pays, avec une poussée inflationniste liée aux cours des matières premières, une croissance toujours forte en Asie et des taux qui sont finalement toujours en dessous des moyennes de longue période. L’Inde présente le profil le moins adapté actuellement, avec des taux bien trop bas au vu de la croissance du PIB indien.
La Turquie a encore abaissé de 0,25 % son taux de dépôts (après -4 % en novembre). Encore une fois, cette décision vise à faciliter la circulation de la liquidité sur le marché de la lire turque. Les mouvements de capitaux posent problèmes. Il s’agit donc plus d’une mesure technique que d’un assouplissement massif de la politique monétaire. L’assouplissement est plus limité avec un taux repo 1 semaine revenant seulement à 6,5 %.
Dans les pays développés, le quantitative easing de la Fed reste en place aux USA – sans surprise – ainsi qu’au Royaume-Uni et au Japon. La BoE, malgré une inflation au UK inquiétante reste soucieuse de maintenir une politique monétaire très accommodante, une démarche critiquable car elle commence à nuire à la stabilité des prix.
La [BCE a finalement repoussé toute mesures d’exit strategy]b en annonçant début décembre que les conditions d’accès à la liquidité pour les banques resteront inchangées au moins jusqu’en mars prochain. La crise de la dette en zone euro avec les fortes tensions sur les dettes publiques du Portugal et de l’Espagne ( spreads des PIGS toujours au plus haut) a remis à plus tard tout durcissement monétaire.
En Europe, on note une nouvelle hausse en Hongrie (+0,25 %) ainsi qu’en Suède (+0,25 %). En Islande, les taux sont désormais quasi-normalisés (-1 % à 4,5 %), après l’effondrement de la monnaie qui contraint la banque centrale islandaise à porter son taux directeur à 18 % fin 2008. Les considérations de taux de change et d’inflation sont au cœur de ses mouvements.
Les banques centrales des pays émergents n’ont pas bougé leurs taux. De même en Australie ou en Corée-du-Sud. Globalement, la direction restera à la hausse des taux dans ce pays, avec une poussée inflationniste liée aux cours des matières premières, une croissance toujours forte en Asie et des taux qui sont finalement toujours en dessous des moyennes de longue période. L’Inde présente le profil le moins adapté actuellement, avec des taux bien trop bas au vu de la croissance du PIB indien.
La Turquie a encore abaissé de 0,25 % son taux de dépôts (après -4 % en novembre). Encore une fois, cette décision vise à faciliter la circulation de la liquidité sur le marché de la lire turque. Les mouvements de capitaux posent problèmes. Il s’agit donc plus d’une mesure technique que d’un assouplissement massif de la politique monétaire. L’assouplissement est plus limité avec un taux repo 1 semaine revenant seulement à 6,5 %.