La consommation des ménages aux États-Unis a progressé en décembre 2010, en hausse de +0,4 % sur le mois en termes réels, après +0,2 % en novembre. Sur un an, la hausse atteint +2,8 %. C’est en ligne avec les résultats pour le PIB des USA, la croissance au T4 2010 ayant été portée par la consommation.
En décembre 2010, la consommation totale des ménages américains a atteint 10 887 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible total 11 502 milliards $. En termes réels, sur l’ensemble de l’année, la consommation a progressé de 1,8 % (2009 : -1,2 % ; 2008 : -0,3 %) et le revenu disponible réel de 1,4 % (2009 : +0,6 % ; 2008 : +1,7 %). Dans les deux cas, 2010 a été une année correcte sans égaler les performances d’avant la Grande Récession.
La consommation des ménages américains est sur une tendance assez soutenue, principalement grâce à des achats dynamiques pour les biens durables (+1 % sur le mois) et une consommation des services en progression stable (+0,3 %). Le rythme est cependant plus modéré qu’entre 2003 et 2006.
En décembre 2010, la consommation totale des ménages américains a atteint 10 887 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible total 11 502 milliards $. En termes réels, sur l’ensemble de l’année, la consommation a progressé de 1,8 % (2009 : -1,2 % ; 2008 : -0,3 %) et le revenu disponible réel de 1,4 % (2009 : +0,6 % ; 2008 : +1,7 %). Dans les deux cas, 2010 a été une année correcte sans égaler les performances d’avant la Grande Récession.
La consommation des ménages américains est sur une tendance assez soutenue, principalement grâce à des achats dynamiques pour les biens durables (+1 % sur le mois) et une consommation des services en progression stable (+0,3 %). Le rythme est cependant plus modéré qu’entre 2003 et 2006.
Le revenu disponible des ménages US est aussi en hausse mais bien plus modestement, avec un tout petit +0,1 % sur le mois en termes réels (novembre : +0,2 %). Le revenu réel par tête stagne sur le second semestre de 2010 (cf. graphique). Ceci s’explique par des créations d’emploi encore faibles et la modération salariale (cf. rapport emploi aux USA de décembre 2010).
Il faut néanmoins garder en tête que le renouvellement des allègements d’impôts pour 2011 aux USA va apporter un supplément d’oxygène pour le revenu disponible (cf. graphique ci-contre). Ainsi, même si les fondamentaux sont encore atones, les ménages vont bénéficier d’un boost fiscal d’ici au printemps.
La différence de vitesse entre la progression de la consommation et la progression des revenus a pour conséquence de faire encore reculer le taux d’épargne des ménages aux USA. Il descend à 5,3 % du revenu disponible en décembre 2010, contre 5,5 % en novembre.
Si la force de la consommation rassure actuellement et que 2011 va bénéficier d’un coup de pouce fiscal, la hausse de l’inflation et les pertes de richesses immobilières aux Etats-Unis. vont jouer en sens inverse. Il ne faut pas sous estimer ces éléments négatifs, à suivre de près.
La différence de vitesse entre la progression de la consommation et la progression des revenus a pour conséquence de faire encore reculer le taux d’épargne des ménages aux USA. Il descend à 5,3 % du revenu disponible en décembre 2010, contre 5,5 % en novembre.
Si la force de la consommation rassure actuellement et que 2011 va bénéficier d’un coup de pouce fiscal, la hausse de l’inflation et les pertes de richesses immobilières aux Etats-Unis. vont jouer en sens inverse. Il ne faut pas sous estimer ces éléments négatifs, à suivre de près.