L’inflation en France a atteint +1,6 % sur un an en novembre 2010, après +1,6 % en octobre. Après une remontée fin 2009 et début 2010, l’inflation est sur son pic et va désormais refluer progressivement vers son sous-jacent. Les prix dans la grande distribution se sont à nouveau contractés, -0,3 % sur un an. Il s’agit du 6e mois consécutif de recul, chose assez rare.
En fait, l’évolution de l’inflation totale reste sous l’influence de celles des prix des produits énergétiques et alimentaires. Ces derniers progressent respectivement de +10 % et +1,4 % sur un an en novembre 2010. Or, dans le premier cas, sauf si les cours du pétrole repartent fortement à la hausse, l’impact inflationniste des prix de l’énergie va se dissiper peu à peu. Idem dans le deuxième cas, mais en plus décalé du fait de la hausse des cours des matières premières agricoles depuis l’été.
En fait, l’évolution de l’inflation totale reste sous l’influence de celles des prix des produits énergétiques et alimentaires. Ces derniers progressent respectivement de +10 % et +1,4 % sur un an en novembre 2010. Or, dans le premier cas, sauf si les cours du pétrole repartent fortement à la hausse, l’impact inflationniste des prix de l’énergie va se dissiper peu à peu. Idem dans le deuxième cas, mais en plus décalé du fait de la hausse des cours des matières premières agricoles depuis l’été.
En conséquence, l’évolution de l’inflation totale va revenir plus proche de l’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation. Comme pour l’inflation sous-jacente en zone euro, les prix hors énergie et alimentaire sont très résistants en France. Les prix des biens manufacturés hors textile sont quasi-stables tandis que pour les services les hausses de prix restent solidement ancrées (cf. graphique). L’inflation sous-jacente en France est globalement stable autour de 1 % depuis 4 trimestres (+1,1 % sur un an en octobre).
Certes le comportement des prix dans la grande distribution est lui plus compatible avec un environnement de déflation mais il est trop isolé. Il faut tenir compte du poids des services dans l’indice des prix (44 %). En l’état actuel des choses, on ne voit pas de maternisation du risque de déflation. En revanche, on ne voit pas non plus s’enclencher une poussée inflationniste. Ainsi, à moyen terme, l’inflation en France devrait fluctuer entre 1 % et 1 ½ %.
Certes le comportement des prix dans la grande distribution est lui plus compatible avec un environnement de déflation mais il est trop isolé. Il faut tenir compte du poids des services dans l’indice des prix (44 %). En l’état actuel des choses, on ne voit pas de maternisation du risque de déflation. En revanche, on ne voit pas non plus s’enclencher une poussée inflationniste. Ainsi, à moyen terme, l’inflation en France devrait fluctuer entre 1 % et 1 ½ %.