Analyse et conjoncture économique du Nord Pas-De-Calais
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L’activité dans la construction dans le Nord Pas-de-Calais est sur une dynamique positive. Si les chantiers sont encore peu dynamiques les permis progressent vite.
Les données relatives à l’activité dans la construction de logements dans le Nord-Pas-de-Calais sont globalement positives en mai 2010. Les permis de construire* progressent vivement depuis le printemps. Les mises en chantier restent stables mais ont quand même décollé par rapport aux plus bas. On a comptabilisé 21 231 permis en mai 2010, soit une hausse de 9,4 % depuis janvier dernier. Les chantiers commencés ont eux cru de 7,0 % sur la même période, à 15 120 unités en mai 2010. Les données sont donc globalement bonnes, à la fois du côté des permis (perspectives) et des chantiers (activité actuelle).
Cette situation contraste avec l’absence de redémarrage des ventes de logements neufs sur le premier semestre 2010 dans le Nord-Pas-de-Calais. Mais, bon, les transactions données sont en valeur, donc une baisse de prix peut expliquer ce mouvement plus qu’une baisse de volume.
Cette situation contraste avec l’absence de redémarrage des ventes de logements neufs sur le premier semestre 2010 dans le Nord-Pas-de-Calais. Mais, bon, les transactions données sont en valeur, donc une baisse de prix peut expliquer ce mouvement plus qu’une baisse de volume.
Seul élément négatif, les surfaces de locaux autorisés et de locaux mis en chantiers sont toujours en baisse (cf. graphique ci-contre). Mais, il faut garder en tête que le principal de l’activité se fait dans le secteur résidentiel.
La région se comporte mieux que la moyenne nationale, où la reprise dans la construction est plus lente.
Si la tendance se confirme, elle est de nature à modifier notre jugement toujours négatif à court terme sur les perspectives de l’emploi salarié dans le Nord Pas-de-Calais La construction pourrait participer plus qu’anticiper aux créations d’emplois et donc faire se reprendre plus rapidement l’emploi salarié.
La région se comporte mieux que la moyenne nationale, où la reprise dans la construction est plus lente.
Si la tendance se confirme, elle est de nature à modifier notre jugement toujours négatif à court terme sur les perspectives de l’emploi salarié dans le Nord Pas-de-Calais La construction pourrait participer plus qu’anticiper aux créations d’emplois et donc faire se reprendre plus rapidement l’emploi salarié.
Nord Pas-de-Calais Economie le Mercredi 30 Juin 2010
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Le nombre de chômeurs en région Nord-Pas-de-Calais reste en hausse sur un an en mai 2010 mais le mauvais temps est passé et l’éclaircie se fait plus franche.
Le nombre de chômeurs en Nord-Pas-de-Calais continue à croître en mai 2010, avec +7,7 % sur un an. On a compté en avril 304 010 chômeurs*. Toutefois, la hausse revient sur des niveaux plus modérés, après avoir frôlé +17 % en septembre dernier. Cette situation est similaire à celle que l’on observe au niveau national, où la hausse du nombre de chômeurs persiste mais est moins marquée qu’en 2009. Les évolutions restent cependant les pires que la région Nord-Pas-de-Calais ait connu depuis 20 ans.
On compte en mai 2010, 304 010 chômeurs de catégories A B et C et 215 850 chômeurs de catégorie A.
Comme le montre le graphique ci-dessous, il faut garder en tête que la situation reste très difficile pour les publics les plus fragiles sur le marché, notamment les chômeurs de longue durée, les jeunes et les plus de 50 ans. Mais, pour ces publics la situation se stabilise désormais, comme l’illustre le graphique ci-dessous pour les chômeurs de longue durée. Si l’évolution sur un an reste très importante, l’évolution, en gommant des effets saisonniers, indique une éclaircie. On a compté respectivement 121 440 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), 61 190 chômeurs de - de 25 ans et 47 200 chômeurs de plus de 50 ans.
On compte en mai 2010, 304 010 chômeurs de catégories A B et C et 215 850 chômeurs de catégorie A.
Comme le montre le graphique ci-dessous, il faut garder en tête que la situation reste très difficile pour les publics les plus fragiles sur le marché, notamment les chômeurs de longue durée, les jeunes et les plus de 50 ans. Mais, pour ces publics la situation se stabilise désormais, comme l’illustre le graphique ci-dessous pour les chômeurs de longue durée. Si l’évolution sur un an reste très importante, l’évolution, en gommant des effets saisonniers, indique une éclaircie. On a compté respectivement 121 440 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), 61 190 chômeurs de - de 25 ans et 47 200 chômeurs de plus de 50 ans.
Autre élément positif (et plus franchement), les offres d’emplois connaissent des rythmes de progression très importants, au niveau du total (+21 % sur un an, cumul 3 mois) et surtout pour les offres durables (+28 %).
Pour rappel, l’emploi en Nord-Pas-de-Calais s’est contracté début 2010, alors que le taux de chômage baissait légèrement.
Au final, il est difficile encore de tabler sur l’enclenchement d’une tendance à la baisse pour les taux de chômage notamment à cause des données relatives à l’emploi salarié. Mais, ce n’est pas impossible d’ici à la fin de l’année.
* Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personne astreinte à la recherche active d’emploi).
Pour rappel, l’emploi en Nord-Pas-de-Calais s’est contracté début 2010, alors que le taux de chômage baissait légèrement.
Au final, il est difficile encore de tabler sur l’enclenchement d’une tendance à la baisse pour les taux de chômage notamment à cause des données relatives à l’emploi salarié. Mais, ce n’est pas impossible d’ici à la fin de l’année.
* Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personne astreinte à la recherche active d’emploi).
L’enquête de confiance auprès des entreprises de la région Nord-Pas-de-Calais de la Banque de France continue de souligner la reprise en cours dans l’industrie et les services.
L’enquête de conjoncture pour le mois de mai dans le Nord-Pas-de-Calais continue d’envoyer des signaux faiblement positifs. Industrie et services dans la région sont dans un mouvement de reprise de l’activité mais lent et fragile. L’industrie inquiète.
Les principaux commentaires de l’enquête de conjoncture.
Les passages en gras sont rajoutés
« En mai, l’activité industrielle progresse à peine. La poursuite de l’amélioration se fait généralement sur un rythme moins rapide. Les industries de biens de consommation et de biens intermédiaires demeurent les plus actives au cours de la période. L’industrie des biens d’équipement et les industries agro-alimentaires se stabilisent. L’industrie automobile confirme les anticipations de repli formulées ces trois derniers mois.
Le taux d’utilisation des équipements demeure inchangé par rapport au niveau enregistré en avril. Une stagnation de l’activité semble se dessiner.
Le flux d’entrées de commandes se stabilise après le repli du mois dernier. C’est notamment le cas dans les biens intermédiaires et l’industrie automobile. En revanche, dans l’industrie des biens de consommation, le recul est marqué et affecte les plans de charge. La situation des carnets de commandes demeure difficile dans tous les compartiments d’activité. Le lent processus d’amélioration engagé depuis avril 2009 marque un palier. L’opinion des chefs d’entreprise de l’industrie automobile et des biens intermédiaires semble même un peu plus discordante que le mois dernier.
Les stocks de produits finis sont désormais bien adaptés au niveau de l’activité actuelle. La tendance à l’augmentation des cours des matières premières se poursuit et affecte le prix des produits finis : constat qui ne vaut pas pour l’industrie automobile.
Pour les prochains mois, les prévisions piétinent et la tendance semble même très légèrement défavorable pour la première fois depuis plus d’un an. Les perspectives dans l’industrie des biens intermédiaires, notamment, apparaissent beaucoup plus incertaines.
Dans les services marchands, l’activité confirme son amélioration sous l’effet des progrès observés sur le niveau de la demande globale. Alors que bon nombre de secteurs semblent toujours assez actifs, le transport routier tend à se stabiliser tandis que l’hôtellerie et la réparation automobile fléchissent. Les perspectives laissent envisager une poursuite de l’activité à ce niveau. »
Les principaux commentaires de l’enquête de conjoncture.
Les passages en gras sont rajoutés
« En mai, l’activité industrielle progresse à peine. La poursuite de l’amélioration se fait généralement sur un rythme moins rapide. Les industries de biens de consommation et de biens intermédiaires demeurent les plus actives au cours de la période. L’industrie des biens d’équipement et les industries agro-alimentaires se stabilisent. L’industrie automobile confirme les anticipations de repli formulées ces trois derniers mois.
Le taux d’utilisation des équipements demeure inchangé par rapport au niveau enregistré en avril. Une stagnation de l’activité semble se dessiner.
Le flux d’entrées de commandes se stabilise après le repli du mois dernier. C’est notamment le cas dans les biens intermédiaires et l’industrie automobile. En revanche, dans l’industrie des biens de consommation, le recul est marqué et affecte les plans de charge. La situation des carnets de commandes demeure difficile dans tous les compartiments d’activité. Le lent processus d’amélioration engagé depuis avril 2009 marque un palier. L’opinion des chefs d’entreprise de l’industrie automobile et des biens intermédiaires semble même un peu plus discordante que le mois dernier.
Les stocks de produits finis sont désormais bien adaptés au niveau de l’activité actuelle. La tendance à l’augmentation des cours des matières premières se poursuit et affecte le prix des produits finis : constat qui ne vaut pas pour l’industrie automobile.
Pour les prochains mois, les prévisions piétinent et la tendance semble même très légèrement défavorable pour la première fois depuis plus d’un an. Les perspectives dans l’industrie des biens intermédiaires, notamment, apparaissent beaucoup plus incertaines.
Dans les services marchands, l’activité confirme son amélioration sous l’effet des progrès observés sur le niveau de la demande globale. Alors que bon nombre de secteurs semblent toujours assez actifs, le transport routier tend à se stabiliser tandis que l’hôtellerie et la réparation automobile fléchissent. Les perspectives laissent envisager une poursuite de l’activité à ce niveau. »
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